lundi 28 avril 2008

Loi Française sur le commerce des pierres précieuses

Je suis étonné de lire encore et toujours, sur les sites internet, dans des magasins, sur les étals de vendeurs sur les marchés ou les vides greniers-foires à tout, les termes "pierres semi- précieuses" "Corail fin" " saphir de synthèse" etc!
La France est le pays dont les textes législatifs sont les plus avancés et les plus complets et Le Décret n° 2002-65 du 14 janvier 2002 va même au delà de ce que demande le CIBJO. C'est pourquoi je publie ci-dessous cette loi en soulignant les passages importants.




Cliquez sur l'image pour agrandir ce méli-mélo de pierres gemmes et d'imitation : Verre imitant l aventurine, malachite et azurite accolées,diamants, citrine, corindons synthétique pour imiter le saphir jaune et la citrine,quartz avec aiguilles de rutile,améthyste, corail ,cordiérite,néphrite,bois  silicifié ,rubis,ambre,pyrite, grenats bruts,micas, spinelle synthétiques,marcassite,oeil de tigre,tourmaline,émeraudes,péridot,opales, verres opalisés,etc!
J.O n° 13 du 16 janvier 2002 page 872 texte n° 2

Décrets, arrêtés, circulaires
 Textes généraux
 Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie

 Décret n° 2002-65 du 14 janvier 2002 relatif au commerce des pierres gemmes et des perles  

NOR: ECOC0100138D  

Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et de la garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’information dans le domaine des normes et réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l’information, et notamment la notification n° 99/0233/F du 10 mai 1999 à la Commission des Communautés européennes ;
Vu le code de la consommation, notamment ses articles L. 214-1 et L. 214-2 ;
Vu le code des douanes, notamment son article 38 ;
Le Conseil d’Etat (section des finances) entendu,

Décrète :
Article 1
 Les dispositions du présent décret s’appliquent aux matières et produits suivants :
- pierres gemmes formées dans des gîtes naturels ;
- pierres synthétiques, pierres artificielles et imitations de pierres gemmes ;
- matières organiques d’origine végétale ou animale, traditionnellement utilisées en joaillerie ;
- perles fines ;
- perles de culture ;
- imitations de perles fines et de perles de culture,
quels que soient leur origine, leur provenance et l’emploi auxquels ils sont destinés.

Article 2
Est complétée par la mention « traité » ou par l’indication du traitement, sous réserve des exceptions prévues à l’article 3 ci-après, la dénomination des pierres gemmes, matières organiques, perles de culture et perles fines qui ont subi, selon le cas, un traitement par irradiation, par laser, par colorant, par diffusion en surface, par emplissage, éventuellement à titre de résidu d’un traitement thermique, de matières étrangères incolores solidifiées dans les cavités extérieures qui présentent des ruptures de réflexion visibles à la loupe de grossissement 10 fois, ou par toute autre méthode de laboratoire modifiant leur apparence, leur couleur ou leur pureté.

Article 3
L’apposition de la mention « traité » ou l’indication du traitement n’est pas obligatoire pour les pierres gemmes, matières organiques, perles fines et perles de culture ayant subi les pratiques lapidaires traditionnelles suivantes :

- une imprégnation par une substance incolore fluide ;

- un traitement thermique, sous réserve que les éventuels résidus de chauffage en surface ne provoquent pas de rupture de réflexion visible à la loupe de grossissement 10 fois ;

-         un blanchiment sans adjonction de produits colorants ou de vernis.
-          
Article 4
  Les qualificatifs suivants complètent respectivement la dénomination des matières et produits mentionnés ci-dessous :

- « reconstituée » pour les pierres obtenues par fusion partielle, par agglomération ou frittage de matières naturelles pour former un tout cohérent ;

- « composite » pour les pierres qui sont des corps cristallisés ou amorphes composés de deux ou plusieurs parties assemblées non par la nature mais par collage ou par tout autre procédé. Leurs composants sont soit des pierres naturelles, soit des pierres synthétiques, soit des produits chimiques ;

- « synthétique » pour les pierres qui sont des produits cristallisés ou recristallisés dont la fabrication provoquée totalement ou partiellement par l’homme a été obtenue par divers procédés, quels qu’ils soient, et dont les propriétés physiques, chimiques et la structure cristalline correspondent pour l’essentiel à celles des pierres naturelles qu’elles copient ;

- « artificiel » pour les produits cristallisés sans équivalent naturel connu ;

- « d’imitation » pour les produits artificiels qui imitent l’effet, la couleur et l’apparence des pierres naturelles ou des matières organiques, ou d’autres produits artificiels, sans en posséder les propriétés chimiques ou les propriétés physiques ou la structure cristalline.

L’emploi des termes : « élevé », « cultivé », « de culture », « vrai », « précieux », « fin », « véritable », « naturel » est interdit pour désigner les produits énumérés au présent article.

Article 5
  L’emploi des termes : « semi-précieux » et « semi-fins » est interdit pour désigner toutes les matières et produits mentionnés à l’article 1er.

Article 6
 Les termes : « perle » ou « perle fine » sont réservés à des concrétions naturelles sécrétées accidentellement, sans aucune intervention humaine, à l’intérieur de mollusques sauvages.

Article 7
  Sont dénommées « perles de culture » les perles dont la formation dans un mollusque vivant est provoquée artificiellement par l’intervention de l’homme, par quelque moyen que ce soit.

Ces perles de culture sont dites « perles de culture sciées 3/4 ou sciées 1/2 », selon leurs formes, lorsqu’elles ont été sciées ou meulées.

Elles sont dénommées « perles de culture composées » lorsqu’elles résultent de l’assemblage par l’homme de la partie supérieure d’une perle de culture avec une ou plusieurs parties inférieures de même nature ou de toute autre matière.

Article 8
  Sont dénommées « perles d’imitation » :

- les perles entièrement ou partiellement fabriquées par l’homme, copiant l’apparence, la couleur et l’effet des perles naturelles ou de culture mais ne possédant pas leurs propriétés physiques ou chimiques ou leur structure cristalline, même si des matières naturelles ont été utilisées ;

- les perles de culture traitées par dépôt d’un enduit quelconque à la surface, notamment d’un vernis plastique ;

-         les produits ressemblant à une perle dont les couches extérieures ne sont pas entièrement le résultat d’une sécrétion naturelle intervenue à l’intérieur du mollusque producteur.
-          
Article 9
  Il est interdit d’importer, de détenir en vue de la vente, de mettre en vente, de vendre ou de distribuer à titre gratuit les matières et produits mentionnés à l’article 1er sous une dénomination autre que celle prévue aux articles 2 à 8 du présent décret.

Cette dénomination est indiquée sur les étiquettes accompagnant le produit et sur tout document commercial ou publicitaire s’y référant.

Article 10
  Pour les produits mentionnés à l’article 2, une fiche d’information décrivant les traitements appliqués, autres que les pratiques mentionnées à l’article 3, leurs effets et les précautions à prendre dans l’entretien de la pierre, de la matière organique ou de la perle est mise à disposition du consommateur préalablement à la vente, puis lui est remise avec la facture.

Pour les produits mentionnés à l’article 3, les consommateurs sont informés, par affichage sur les lieux de vente, que certaines pierres gemmes ont pu faire l’objet de pratiques lapidaires traditionnelles, par utilisation de fluides incolores et chauffage, et que les perles ont pu faire l’objet d’un blanchiment. Cet affichage doit être parfaitement lisible de l’endroit où la clientèle est habituellement reçue. Lorsque ces produits sont proposés au consommateur selon une technique de communication à distance, la même information figure sur l’offre de contrat de vente à distance.

Article 11
  Les dispositions du présent décret ne s’opposent pas à la mise sur le marché en France des produits légalement fabriqués et commercialisés dans un autre Etat membre de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen qui assure un degré de protection et d’information du consommateur équivalent à celui du présent décret.

Article 12
  Le décret n° 68-1089 du 29 novembre 1968 portant règlement d’administration publique pour l’application de la loi du 1er août 1905 modifiée sur la répression des fraudes et des falsifications en ce qui concerne le commerce des pierres précieuses et des perles est abrogé.

Article 13
  Le présent décret entrera en vigueur le 1er février 2002.

Article 14
  Le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, la garde des sceaux, ministre de la justice, la secrétaire d’Etat au budget, le secrétaire d’Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l’artisanat et à la consommation et le secrétaire d’Etat à l’industrie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 14 janvier 2002.

Par le Premier ministre : Lionel Jospin
Le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie,  - Laurent Fabius
La garde des sceaux, ministre de la justice,  - Marylise Lebranchu
La secrétaire d’Etat au budget,  - Florence Parly
Le secrétaire d’Etat aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l’artisanat et à la consommation,  - François Patriat
Le secrétaire d’Etat à l’industrie, Christian Pierret



samedi 26 avril 2008

Propos de l'amiral....De kersauson


"La Fête des mères est l'occasion unique pour des milliers d'enfants de se venger avec un cadeau immonde....collier en nouilles, boites à bijoux en boites de camembert, cendrier......."


Sacré Amiral , a croire que Prévert lui aurait dédié ce beau poême:


L’amiral Larima
Larima quoi
la rime à rien
l’amiral Larima
l’amiral Rien.
L’amiral la rime a,
L’arrima, coi
La rime a ri, Hun !
L’ami râle là rima
Là mira l’riz, hein !

vendredi 25 avril 2008

Propos de Coco CHANEL sur le bijou




"Le but de la Joaillerie, n'est pas de faire paraitre une femme plus riche, mais de la faire paraitre plus belle. Ce n'est pas la meme chose"

Sur cette photo de Lipnitsky, Coco Chanel est en compagnie de VERDURA, joaillier américain. De son vrai nom;
Fulco,Santostéfano,della Cerda.
Duc de Verdura,
il travailla comme dessinateur, pour mademoiselle Chanel à Paris en 1926, plus tard en 1939 il s'installera à New York. Il est décédé en 1978.






Croix de Malte par Verdura

Sur cette photo  on voit un bracelet rigide qui réprésente une Croix de Malte. En 1937, Verdura et Coco Chanel déclinérent nombre de modèles sur ce thème.

mercredi 23 avril 2008

1858 - 2008 Les 150 ans de Boucheron



Boucheron, durant toute l'année 2008 fête ses 150 ans
.
Frédéric Boucheron avait fondé sa propre maison au Palais Royal en 1858, après avoir été apprenti dès l age de 14 ans chez Jules Chaise. Il avait 28 ans lorsqu'il ouvre cette boutique, rapidement les clients affluent, il devient suffisamment célèbre pour prendre le risque d'être le premier Joaillier à s'installer dans l'ancien hotel de la Castiglione au 26 place Vendôme, en 1893.


La comtesse (par mariage) de Castiglione fut la maitresse de Napoléon III pendant deux ans, ce qui lui ouvrit les portes de tous les salons privés d'Europe, ou elle put développer ses talents d'intrigante et d'entremetteuse, elle connut même Adolphe Thiers. Elle mourut, oubliée de tous de neurasthénie en 1888 et c'est donc en 1893 que s'installa Fréderic Boucheron dans l hotel ou elle avait été locataire de l'entre-sol
Il obtint de nombreux prix, à Philadelphie, à Paris, pour ses créations art nouveau. Son fils Louis Boucheron fut engagé par la cour de Téhéran pour estimer le fameux trésor de L'Iran.(quel travail)

J'aimais bien les grandes maisons de Joaillerie d'il y a quarante ans, je travaillais chez Candas rue Richelieu, des diadèmes sur lesquels il y avait 1000 heures de travail, des broches en platine tout en chatons faits mains, elles étaient gravées discrètement sous la pièce alors que maintenant c'est la signature qui est le plus gros élément visible du bijou et à l'époque il n'y avait que Cartier qui voulait développer une "marque". 
D'un point de vue Marketing , il avait raison, donc les autres s'y sont mis et Alain Boucheron s'est attaqué au domaine des montres, car cela permettait de bien identifier une marque. 
Une très belle bague (sauf le style Victoire de Castellane la , on sait d'ou elle vient) la marque ou du moins la signature à laquelle on tient, est à l'intérieur du corps de bague, et s'il y a 50 ans la femme en retirait une satisfaction personnelle, elle ne cherchait pas à "étaler"....
les choses ont changé, il fallait donc créer des objets, reconnaissables et identifiables à une marque au vu de objet, et Boucheron a parfaitement réussi son coup avec la B.B.


Je dis BB, pour désigner la "Boucheron Bonnet" Pas Brigitte Bardot, Mr Bonnet était directeur technique de l'atelier Boucheron, il inventa en 1944 (je crois) un fermoir invisible, petite merveille technique qu'il fit breveter et qui permettait aux dames de changer de bracelet d'un seul geste et facilement.


Ci-contre, montre rectangulaire sur laquelle fut installée en 1946 le système d'attache invisible de Mr Bonnet brevet N° 908247. A cette époque les montres des Joailliers étaient réalisées par des bijoutiers, ils fabriquaient des boites de montres qui n'étaient pas très étanche, et achetaient des mouvements a des horlogers.

Au départ la BB était plate, elle fut modifiée en 1988, elle était équipée d'un verre saphir, d'un remontoir cabochon et une signature invisible, ( Le Logo de la maison Boucheron est révélé par absorption sélective de vapeur d'eau, ceci pour mieux déceler les contrefaçons)


En 1991 Boucheron décide de galber son modèle (un peu comme la tank de Cartier), pour les cuirs interchangeables, un système de mise à la taille, rapide est mis en place dans chaque magasin dépositaire de la marque


A ce moment, on peut dire que le modèle est parfait, il peut plaire aux hommes comme aux femmes, il nous change de tous ces gros chronographes, dont les clients ne se servent jamais des cadrans.
Les Godrons (Moulure ornementale, de forme ovoïde, renflée ou creuse, disposée de manière symétrique) affirment le côté "bijouterie" de cette montre, elle est fine et élégante, en un mot c'est devenu un classique, pour longtemps.


Mais laissez-moi ajouter, que Boucheron, pour moi, c'est avant tout une grande maison de Joaillerie qui a fabriqué, à l'instar des Van Cleef, des Cartier, des Chaumet, des Mellerio (le plus ancien) des pièces merveilleuses, témoins de la qualité du travail des ouvriers Français de cette profession.

mardi 22 avril 2008

François Hugo, arrière petit fils de Victor, Orfevre....!

Contacté par un internaute qui pensait détenir un bijou créé par Jean Cocteau, offert par Aristide Briand à sa grand mère..(oui je sais ce n'est pas possible , je lui ai évidemment expliqué) je me suis empressé de rechercher de possibles fabricants , bien que ce bijou ne me semble pas une création originale de Cocteau. Au hasard de mes recherches, je trouvais une vente de la Maison Tajan avec l'expertise de Chantal Beauvois

140 JEAN COCTEAU
DEUX TÊTES PENDENTIF - SCULPTURE en or jaune.
Poinçon signature de l’artiste, numéroté 1494/2892.Exemplaire n° 10/50.
Poinçon du Maître Orfèvre : François Hugo.
DIAMÈTRE : 7 CM - POIDS : 47 G Dans son écrin en bois à la forme. Vente Tajan du 5- 8- 2003


Ou cet autre bijoux de Cocteau



Bijoux pendentif en or, poinçon-signature de l'artiste Cocteau, marque de l'orfèvre François Hugo, numéroté 18/50. . Poids : 19,7 grammes 8,6 x 5,5 cm.

C'est ainsi que je découvris le nom de François Hugo, je continuais mes recherches ,et trouvais qu'il était l'arrière petit fils de Victor Hugo.
J'avais,il y a quelques années, une petite maison à Villequier, sur le bord de la Seine , a coté de la très belle maison-musée de Charles Vacquerie, gendre de Victor et mari de Léopoldine, un lieu merveilleux et tout ce qui touche à Victor Hugo m'interpelle.Si vous en avez la possibilité, il faut visiter, vous retrouverez des meubles sur lequel le regard de Victor Hugo se penchait, des bow windows, et surprenant, les dessins que Hugo réalisait pour ses petits enfants.

Trois sites que je vous recommande
http://www.seinemaritime.net/musees_detail_departement_seine-maritime.php?idMusee=5
http://www.sequana-normandie.com/villequier.htm
http://www.univ-lehavre.fr/cybernat/pages/hugovill.htm

Victor Hugo eut, entre autres, un fils, Charles, qui épousa Alice Lehaene, il naquit de cette union un fils Georges , mari de Charlotte Dorian , ils eurent un fils qui s'appelait François Hugo, notre orfèvre né en 1899 et décédé en 1982.
HUGO François , Bijoutier Joaillier arts de la parure, 157 rue du faubourg saint honoré, Paris, Puis les cyprès, chemin de Galice a Aix en provence a partir de 1957
Arrière petit fils de Victor Hugo et frère du peintre Jean Hugo
Il est à la fois relieur, ébêniste, céramiste, dinandier orfèvre. Il crée ses propres bijoux, mais sa
principale activité d°orfevre consiste à exécuter pour les plus grands artistes 
grands artistes des pièces d'exception,
uniques ou en tirage très limite :
PICASSO de 1955 à 1961, puis pour DERAIN, ARP, Max ERNST et sa femme pendant un temps,Dorothéa TANNING, et ensuite  pour MATTA et Viseux 
Il réalise aussi des bijoux à tirage limite pour Jean Cocteau.




Dans les années 1920 François hugo, commença à transposer sous forme de bijoux des dessins de ,Ernst, Picasso, Harp, et plus tard Cocteau. Orfèvre, Joaillier, il était aussi Maitre verrier, il créa des bijoux pour le couturier Schiaparelli
 
Ci-dessous, bijoux de Picasso réalisés en or par François Hugo




Alors je profite de cet article pour vous mettre en garde contre les bijoux d'artiste.
Rappelez vous les lithos de Dali, etc!
Exemple, en ce qui concerne Jean Cocteau, pour lequel François Hugo a réellement fabriqué des bijoux, il circule d'autres bijoux, Il y a une "signature" au dos du bijou qui représente la copie du cachet de la succession, elle n'existait pas du vivant du poète.
Certains ont été réalisés pour une célèbre maison de la rue Royale à Paris, ils ont été réalisés après la mort de Jean Cocteau. Ils sont donc réalisés avec une autorisation (quand il y en a une ) du légataire du Poète, aujourd'hui décédé. Ce ne sont pas des oeuvres originales, mais des produits dérivés autorisés

Donc , attention, renseignez vous , exigez un certificat d'expert et une facture.

François Hugo assura la pérennité des Hugo et de son art, en transmettant à son fils Pierre, qui réalise de nombreuses expositions de par le monde :, l'amour de ce métier.

Poinçon de François Hugo


Sur les bijoux Hugo, figure souvent ce poinçon que je n'ai pas identifié.


Pierre Hugo

En 1975, son fils Pierre reprend son atelier et poursuit ses activités de reproduction
 Insculpation le 12 -12-1947  à Paris  son poinçon à Paris. Poinçon une croix ancrée, F. H. Source :Azur 1949, 1974.


HUGO Pierre
Né à Paris en 1947.
Fils de François, petit-fils de Georges, arrière petit-fils de Charles, arrière arrière petit-fils de Victor Hugo. Etudes primaires et secondaires en France. Diplômé du Sir John Cass College of Art, London.
Diplômé du Royal College of Art, London 1966.
Apprentissage avec son père François Hugo de 1968 à 1975 pour apprendre la bijouterie et l’orfèvrerie.
Maître Orfèvre en 1975.
Il reprend les  Ateliers François Hugo et assure la pérennité des éditions de bijoux d’artistes tels que Picasso, Ernst, Cocteau, Derain.

La Saga Varangoz, Berquin Varangoz, Aristide Fourrier, Daniel Mousseaux: La ménagerie de CARTIER, mais aussi des travaux pour FALIZE, BOUCHERON ou FABERGÉ

  Charles Marcellin Varangoz , d'après son acte de déçès  avait 69 ans le 26-10-1899, il serait donc né en 1830 à Salins les bains  dans...